L’histoire de SOTERKENOS
Le premier aéroejecteur SOTERKENOS
La société SOTERKENOS est née en 1903 de la fusion de trois entreprises familiales de nettoyage :
- Taupenot & Cie,
- R. & P. Dommange,
- Application Générale du vide Montheard.
Elle réalisait, notamment, le nettoyage des salles de spectacle à partir d’un « aspirateur à pétrole » tiré par deux chevaux, d’où le nom :
SOTER le sauveur
KENOS le vide
Deux mots grecs qui, dans l’esprit d’artisans lettrés étaient synonymes de propreté.
L’histoire moderne de SOTERKENOS débute vraiment en 1923 lorsque le premier aéroéjecteur breveté fut installé. C’est le transport des eaux usées qui fit la renommée de la société.
Elle a été constituée sous sa forme actuelle en 1934. Depuis cette date, l’entreprise n’a cessé de faire évoluer ses appareils par l’utilisation de techniques pneumatiques, électroniques, informatiques telle que la télésurveillance.
À ce jour, plus de 8000 appareils sont en fonctionnement.
Notre certification
ISO 9001 : 2015
SOTERKENOS est certifiée ISO 9001 version 2015.
En effet, nous avons mis en place et maintenons un système de management de qualité conforme à la norme ISO 9001:2015.
Nos activités certifiées : la fabrication, l’installation et l’entretien des aéroéjecteurs ainsi que l’installation et la maintenance des compresseurs et des pompes électromécaniques.
L’évolution de SOTERKENOS au rythme de la croissance de Paris
L’Histoire de SOTERKENOS est étroitement liée à celle du Métro de Paris ainsi qu’à l’arrivée de l’Air Comprimé à Paris.
Les pendules pneumatiques de Paris
Dans les faits, un autrichien nommé Victor Popp, fonda la Compagnie des Horloges Pneumatiques après qu’il ait eu l’autorisation de la ville de Paris d’installer dans le réseau des égouts (innovation majeure pensée par le Baron Haussmann) la mise en place d’un réseau d’Air Comprimé.
Ce réseau, qui perdurera jusqu’en 1993, avait pour but d’alimenter des pendules en Fer Forgé afin que tout Paris soit à la même heure, et que les trains partent à l’heure.
Paris restera à l’heure pneumatique pendant quarante ans avec environ 4 000 pendules, et s’arrêta en 1927.
Le réseau pneumatique trouva ensuite d’autres applications notamment dans les ascenseurs pneumatiques, la petite industrie, les dentistes et les hôpitaux de Paris.
Pendules en Fer Forgé
L’ère des grands chantiers parisiens
Paris profite de la seconde Exposition Universelle de 1900 pour ouvrir une nouvelle ère de grands chantiers.
Après la construction de la Tour Eiffel achevée en 1889, la ville inaugure sa première ligne de Métro, le 19 juillet 1900. C’est Fulgence Bienvenüe qui est à l’origine de cette création.
À l’époque, Londres et Budapest étaient déjà équipés de leur ligne de Métro. Londres depuis 1863, la toute première au monde ; Budapest depuis 1893.
1890
On estime que le premier appareil de relevage d’eaux usées fonctionnant par pression d’air comprimé a été réalisé vers 1890, mais c’est le Métro de Paris qui contribua au fort développement de ce type d’appareils.
Dans la mesure où les nouvelles lignes de transport se trouvaient sous le réseau public d’air comprimé passant dans le réseau d’égouts du Baron Haussmann, nos anciens eurent l’idée de s’y connecter, pour avoir un système de relevage fonctionnel dans le Métro.
C’est à ce moment que l’on vit des marques comme Horowitz, Baudot-Hardol, Defraigne, et SOTERKENOS, émerger.
De 1890 à 1993, plusieurs milliers d’appareils ont été installés, principalement dans Paris et en Ile-de-France. Cette région disposait de plus de 900 kms de distribution publique d’air comprimé. Les aéroéjecteurs se sont également répandus à Tours qui possède toujours son propre réseau d’air basse-pression.
1993
Après 1993 et la fermeture du réseau Parisien, ces entreprises ont dû installer des compresseurs d’air devant leurs installations de type aéroéjecteurs, pour avoir un relevage fonctionnel. Certains appareils ont toutefois été remplacés par des pompes électromécaniques standards.
Aujourd’hui
Aujourd’hui, la majeure-partie des grands bâtiments parisiens, tant publics que privés, sont équipés d’aéroéjecteurs.
L’utilisateur le plus important étant la R.A.T.P. qui exploite un parc de plus de 1000 appareils. Parmi les grandes réalisations, citons l’équipement de l’Assemblée Nationale (49 appareils), du Musée du Louvre (40 appareils), de la Grande Bibliothèque de France (18 appareils), le musée des Arts Premiers ou encore de grands réseaux d’assainissement ramifiés (commune de la Chapelle-Basse-Mer avec plus de 24 appareils).
